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DANS TROIS QUARTS DES CAS, LA VOLAILLE EST CONSOMMEE A DOMICILE

Le poulet continue a dominer cette categorie avec une part de 85%

De manière générale, la fréquence d’achat de viande diminue. Mais la volaille se maintient. Le poulet continue à dominer cette catégorie avec une part de 85% et on observe une préférence croissante pour le poulet transformé et découpé. Le poulet a donc encore énormément de potentiel pour le boucher. Pensons par exemple aux préparations comme le hachis de poulet. Quant à la charcuterie à base de volaille, elle a également le vent en poupe.

UNE CROISSANCE EN VOLUME

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A la demande du VLAM, le bureau d’étude de marché GfK Belgium a étudié le comportement d’achat de produits frais de 5.000 ménages belges. Il s’avère que la vente générale de viande diminue systématiquement depuis dix ans, alors que les chiffres pour la volaille restent stables. Proportionnellement, la volaille affiche donc une part croissante en volume dans le segment de la viande. “Tout le monde sait que la consommation de viande recule. Il y a plusieurs causes à cela”, déclare Leen Guffens (VLAM).

“D’abord, le nombre croissant de végétariens, mais aussi de gens désireux de limiter leur consommation de viande. Que ce soit pour des raisons de santé, pour des raisons écologiques ou par souci du bien-être animal. De manière générale, les gens sont plus attentifs à leur alimentation et l’industrie de la viande n’a pas toujours été présentée dans les médias sous un jour positif.”

“LE POULET EST SAIN”

600pxLeen Guffens: “En 2016, la part de poulet dans la catégorie volaille a augmenté à plus de 85%. Cette année-là, le Belge a acheté en moyenne 8 kg de poulet, 1 kg de dinde et 0,260 kg d’autre volaille. Ces chiffres favorables sont dus au sentiment que le poulet est sain. Pour beaucoup de Belges, la viande, surtout le poulet, reste un élément indispensable de notre schéma alimentaire. Tant au petit-déjeuner que dans le cadre d’un repas ou comme snack. Le poulet permet de varier à l’infini sans tomber dans la monotonie.”

CONSOMMATION A DOMICILE

La tendance convenience s’étend jusqu’au rayon poulet. “La part de poulet transformé et découpé augmente à 82% du volume et même à 88% des dépenses. On constate que le poulet à rôtir est sur le déclin. Sa part dans la consommation de poulet est passée de 26% en 2008 à 17% l’an dernier. Quant au poulet à bouillir, il a quasiment disparu du rayon.”

La consommation à domicile devient de plus en plus la norme. “C’est valable pour la viande en général et la volaille en particulier. La consommation de volaille a lieu aux trois quarts à domicile, contre 8% dans l’horeca. La viande de bœuf, par exemple, est bien plus un produit horeca.

Cela signifie que la volaille, surtout le poulet, est un produit très intéressant pour le boucher et le traiteur. Elle fait l’objet d’une demande claire de la part du consommateur, surtout si l’on propose un choix de produits transformés et que l’on joue sur l’aspect santé.”

600pxUN MARCHE EN EXPANSION

Aussi dans les préparations

Bart Vandekerckhove, sales manager chez Chicken Masters of Belgium: “J’observe un net glissement au sein de la vente de poulet. Il y a dix ans, les gens ne demandaient guère de préparations de poulet telles que saucisse, burgers et hachis, mais ce segment constitue un marché en expansion avec un gros potentiel par rapport au bœuf et au porc. D’autre part, les musulmans sont de gros acheteurs de poulet. Là aussi, il y a une belle marge de croissance.

Cette vente de volaille en hausse s’explique aussi par l’aspect durabilité. Celui qui souhaite manger de la viande en toute conscience, achètera de la volaille, qui a la plus faible empreinte écologique. En tant que producteur, nous ne pouvons qu’applaudir la nouvelle pyramide santé de l’institut flamand Gezond Leven. Celle-ci place la volaille au même niveau que le poisson et les laitages pour compléter les fruits et les légumes, et je pense que cela va encore booster l’intérêt pour la volaille. D’ailleurs, le poulet constitue l’étape idéale pour les gens qui envisagent de réduire ou de supprimer leur consommation de viande.

Ascension de la charcuterie de volaille

La consommation de charcuterie de volaille connaît une nette ascension. Il y a là des possibilités très intéressantes pour les bouchers et les traiteurs, même si les producteurs peuvent aussi apporter une valeur ajoutée. Il ne faut pas oublier que la charcuterie et les préparations de volaille imposent des exigences de santé et des exigences techniques spécifiques. Le boucher n’est pas toujours équipé pour ça. Il y a aussi un nouveau marché potentiel pour la volaille. Chez nous, l’attitude à l’égard du poulet est double. D’une part, les gens pensent que ce doit être un produit bon marché, et d’autre part, certains labels de qualité ont la réputation d’être chers. Je suis convaincu que les producteurs qui visent le segment intermédiaire, comme le ‘Label Rouge’ français, peuvent sensiblement élargir leur marché.”

MIEUX JOUER SUR LES ATOUTS DU POULET

“Au niveau de la vente de volaille, on n’observe aucun recul”, constate Carla Van Osselaer, cogérante d’Eurokip. “Mais on observe un net glissement. Les petites boucheries ont de plus en plus de mal. Autrefois, il y avait parfois dix boucheries dans un village. Aujourd’hui, il en reste à peine une ou deux. Même le marchand de volaille classique souffre. Cependant, il y a encore des possibilités. D’une part, l’offre de poulets dans le supermarché est grande et d’autre part, le boucher aussi peut marquer des points avec la volaille. Peut-être faudrait-il jouer encore davantage sur les atouts du poulet? Le poulet a plus que jamais la réputation d’être une viande maigre, saine et bon marché.

De plus en plus de gens réduisent leur consommation de viande rouge. Les médias jouent un rôle important à cet égard et pour un nombre croissant de consommateurs, le poulet devient le premier choix de viande. La volaille en général et le poulet en particulier sont des produits très intéressants avec de nombreuses possibilités d’application tout au long de la journée et de l’année. De la charcuterie de poulet sur le pain au petit-déjeuner à la vedette du repas chaud quotidien ou lors des festivités (dinde de Noël, pintade, canard), sans oublier les nombreux morceaux de poulet pour les barbecues d’été: la volaille offre une infinité de possibilités. Pure en filet, en brochette, en dés pour le wok, farcie: la volaille est un produit intéressant pour le cuistot et le boucher peut aussi offrir des conseils et des idées bien utiles à cet égard.”

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